La mort collective. Pour une sociologie des catastrophes
18 septembre 2004 - Gaëlle ClavandierOuvrage publié aux Editions du CNRS, Paris, 2004.
La mort d’un collectif d’hommes suscite des réactions et pratiques spécifiques, dues à la nature sociale de ce phénomène. Cette recherche, construite sur un corpus d’une vingtaine d’accidents majeurs ayant eu lieu sur le territoire français au XXe siècle (Mines de Courrières en 1906 et du barrage de Malpasset en 1959, inondations de Vaison-la-Romaine et incendie du tunnel du Mont-Blanc plus récemment) étudie les réactions émotionnelles, les ritualisations du deuil et la construction d’une mémoire collective générées à l’occasion de ces événements. Ces derniers ne s’expliquent plus aujourd’hui par une vengeance divine ou une nature furieuse, mais à partir de la responsabilité humaine collective, notion posant des problèmes très complexes en terme de droit.
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