Perte de l’enfant qui n’est pas né
11 juin 2015 - Gaëlle ClavandierGaëlle Clavandier, sociologue, Université Jean Monnet
Vincent Gourdon, historien, Université Paris 4 Sorbonne
Dominique Memmi, politiste, Université Paris 8
François Michaud Nérard, Directeur général, Services Funéraires Ville de Paris.
Guillaume Rousset, juriste, Université Jean Moulin, Lyon
Valérie Souffron, anthropologue, Université Paris 1
Représentant association Parents endeuillés
Les évolutions démographiques et sanitaires ainsi que les transformations de la structure familiale font de la naissance un projet, non le fruit du hasard. Dans ce contexte, perdre un bébé est intolérable. Le travail des institutions prend aujourd’hui en compte l’accompagnement de la mortalité périnatale, après avoir concentré ses efforts sur la réduction de la mortalité infantile.
La perte d’un bébé in utero ou à la naissance met à l’épreuve les rapports familiaux, intergénérationnels ou communautaires et pose question : quelle place occupent ces « enfants sans vie » dans l’espace public et au sein des familles ?